Echange de données pour la facturation énergétique ferroviaire transfrontalière

Résumé

Les gestionnaires d'Infrastructure en Europe sont tenus d'opérer de façon neutre et non discriminatoire, permettant ainsi de contribuer au développement d'un marché ferroviaire compétitif et performant.

Dans le secteur ferroviaire, les points de comptage du matériel roulant ne sont pas liés au réseau électrique à un endroit fixe - ils peuvent se déplacer. L'accroissement de la libéralisation du secteur ferroviaire en Europe va augmenter les mouvements des trains entre les différents gestionnaires d'infrastructure ce qui nécessite d'avoir une interopérabilité.

De plus en plus d'engins moteurs sont équipés de systèmes de comptage permettant de collecter des données portant sur la consommation énergétique et la localisation. Il est vital pour le trafic transfrontalier de pouvoir échanger des données afin d'éviter d'avoir recours à différents systèmes de comptage répondant aux spécifications nationales.

L'objectif des gestionnaires d'infrastructure est de pouvoir justifier les coûts de l'énergie de traction consommée par chacune des entreprises ferroviaires.

Les entreprises ferroviaires vont tirer profit de ces données d’énergie collectées, puisqu’ainsi elles vont pouvoir définir les mesures d’économie d’énergie leur permettant ensuite de réduire leurs dépenses énergétiques.

Pour atteindre cet objectif, les gérants d'infrastructure ont établi une norme d'échange de données, telles que les données de consommation d'énergie et de localisation provenant d'engins moteurs opérant en trafic transfrontalier.

Cette fiche établit le cadre nécessaire à cet échange de données pour la facturation ferroviaire énergétique en trafic transfrontalier.

La présente fiche UIC sera adaptée pour répondre aux STI de l'ERA et aux normes du CENELEC.